Cécile Moro, Directrice de recherches au CEA, a reçu mardi 18 avril dernier, pour son projet NIR (near infra-red), l’un des prix Netexplo qui récompensent chaque année les innovations numériques en faveur de la société.
Le projet consiste à traiter la maladie de Parkinson par photobiomodulation, c’est-à-dire en envoyant de la lumière au plus près des neurones du cerveau, via un dispositif médical implanté. Ce projet, fruit de douze ans de travail, est le seul lauréat français de l’édition 2023.
Le prix NetExplo est une très belle reconnaissance du travail collectif mené et de la persévérance de toute l’équipe pour faire avancer la science et contribuer à la santé des patients », se réjouit Cécile Moro. « Il couronne l’audace de la création d’une entité comme Clinatec, centre de recherches biomédicales qui rassemble à la fois le volet technologique, avec le CEA, et celui clinique, avec le CHU Grenoble Alpes. Ce rapprochement nous a permis d’agir depuis la recherche fondamentale jusqu’aux patients, un suivi valorisant et motivant.«
Le Fonds de dotation Clinatec est très fier d’avoir contribué, avec le soutien de ses donateurs, à la recherche pionnière et aux essais précliniques des technologies proche infrarouge dans le cerveau pour lutter contre la maladie de Parkinson.
Félicitations aux Dr Cécile Moro, Prof. Stéphan Chabardes, Prof. John Mitrofanis et Prof. Alim-Louis Benabid pour ce prestigieux Prix UNESCO de l’Innovation Netexplo !
Plus d’informations
- (Re)voir la cérémonie de remise de prix sur YouTube : Lien vers la vidéo
- Lire le communiqué de presse : NIR, un projet prometteur de traitement de la maladie de Parkinson soutenu par le Fonds de dotation Clinatec, reçoit un prix dans le cadre de Netexplo
A propos de Cécile Moro
Directrice de recherches en biologie au CEA, Cécile Moro est cheffe du projet NIR depuis 2011. Avec les cliniciens, elle coordonne actuellement l’essai clinique d’évaluation de la lumière comme traitement pour ralentir la maladie de Parkinson. Elle a réalisé sa thèse sur l’insuffisance cardiaque à l’université de Grenoble, avant de passer du cœur au cerveau. Entrée au CEA comme post-doctorante, elle y a développé une expertise dans les dispositifs médicaux implantés.
