Bonjour Clémence,
Comment es-tu arrivée à Clinatec ? Qu’est ce qui t’a stimulé pour rejoindre notre équipe ?
À la suite de mon stage de fin de master, le projet m’a été proposé par mes directeurs de thèse. J’ai été particulièrement enthousiasmée par les capacités technologiques de Clinatec et leur volonté de rendre ces innovations accessibles au plus grand nombre de patients. Je pense que le Fonds Clinatec peut m’aider dans l’avancement de ma carrière grâce à son vaste réseau et à son expertise technique et technologique.
Sur quel projet de recherche travailles-tu ?
Je travaille sur l’efficacité de la photobiomodulation sur l’évolution du traumatisme crânien grave. Actuellement, il n’est proposé que des traitements à court terme et axés sur les symptômes chez ces patients. La photobiomodulation a déjà montré dans plusieurs études des effets potentiels à long terme dans diverses pathologies. L’objectif est de déterminer la dose et le moment optimal pour l’administration du traitement chez nos patients, des aspects encore largement débattus dans la littérature scientifique.
Quel est le principal challenge lié à ce projet de recherche ?
Selon moi, le principal challenge consiste à identifier la fenêtre optimale de traitement et à objectiver l’évolution des patients à travers des marqueurs physiologiques et comportementaux précis.
Nous te souhaitons la bienvenue parmi nous Clémence !
Le parcours universitaire de Clémence
Clémence a effectué tout son parcours académique au sein de l’Université Claude Bernard Lyon 1, débutant par une Licence en Sciences de la vie avec une spécialisation en physiologie en troisième année. Elle a ensuite poursuivi en Master de Neurosciences, intégrant le Master 2 Fundamental and Clinical Neurosciences pour approfondir l’aspect clinique de sa formation.
Dans le cadre de son stage de fin d’études, Clémence a travaillé sur la mesure de l’atrophie cérébrale chez des patients présentant des lésions cérébrales, en collaboration avec le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) et le service de réanimation de l’Hôpital Neurologique de Bron.
Aujourd’hui doctorante à l’École Doctorale NSCo (Université Claude Bernard Lyon 1) en partenariat avec le Fonds Clinatec, elle concentre ses recherches sur l’évaluation de l’efficacité de la photobiomodulation dans l’évolution des traumatismes crâniens graves.
