Emilien est technicien en biologie cellulaire ; il travaille sur le projet Astropark et l’application de la photobiomodulation dans la maladie de Parkinson.
Bonjour Emilien, quel est votre parcours ? Comment êtes-vous arrivé à Clinatec ?
Après mon baccalauréat scientifique, j’ai choisi de tenter médecine. Après la première année, j’ai décidé de bifurquer vers une licence affiliée à la pharmacologie : la licence de biotechnologie appliquée à la santé. À l’issue de cette licence, après une première expérience professionnelle en production, j’ai eu l’opportunité de m’orienter vers le monde de la recherche et d’intégrer les équipes du Fonds de dotation Clinatec où je m’épanouie aujourd’hui pleinement.
Quelle est la thématique de votre projet ?
Je travaille sur le projet Astropark et l’application de la photobiomodulation dans la maladie de Parkinson. Je suis technicien de laboratoire, je suis donc amené à tester les effets de la lumière infrarouge directement sur les cellules (in vitro).
Dans le cadre de ce projet, nous essayons de comprendre les mécanismes qui interviennent dans la photobiomodulation au niveau cellulaire. À ce jour, seulement quelques études existent sur ce sujet, et il reste encore beaucoup à explorer, surtout au niveau cellulaire et moléculaire qui ont été délaissés pour les études cliniques et pré-cliniques.
Quel est le principal challenge lié au projet Astropark ?
Le challenge principal est de comprendre quels mécanismes sont sollicités lors de la photobiomodulation et de démontrer qu’elle n’est pas toxique au niveau cellulaire. Les enjeux sont immenses, on peut supposer que si cette technique démontre effectivement des effets bénéfiques dans la maladie du Parkinson, on pourrait alors l’utiliser pour d’autres maladies neurodégénératives.
Grâce au mécénat nous avons les moyens de pousser les expériences plus loin que ce qui avait été fait auparavant et surtout de façon plus précise, ce qui nous donnera, on l’espère, une idée précise du fonctionnement de cette technique au niveau cellulaire et moléculaire.
Merci Emilien !