Agir pour lutter contre la maladie de Parkinson
Aujourd’hui, le jeudi 11 avril 2024, Journée Mondiale de la Maladie de Parkinson, revêt une importance capitale. Nous nous engageons à sensibiliser le public, à accroître la compréhension et à intensifier les efforts de recherche pour cette maladie neurodégénérative complexe.
Dans ce cadre, Mme Sophie Cluzel, Présidente du Fonds Clinatec, prend la parole pour mettre en lumière les enjeux de santé publique liés à la maladie de Parkinson. Elle souligne l’urgence de trouver des solutions innovantes pour améliorer la qualité de vie des patients et pour les aider à conserver leur autonomie malgré les défis posés par cette maladie.
Mme Cluzel pose trois questions clés au Professeur Stephan Chabardes, Chef du Service de Neurochirurgie du CHU Grenoble Alpes et Directeur du Secteur Sujets-Patients de Clinatec :
Quelle est votre approche pour traiter la maladie de Parkinson ?
Au sein du Fonds Clinatec, l’accent est mis sur la recherche de solutions novatrices allant au-delà des traitements médicamenteux ou de la stimulation cérébrale profonde qui ne traitent que les symptômes de la maladie. Parmi ces approches révolutionnaires, l’utilisation d’une sonde implantée au cœur du cerveau pour délivrer de la lumière infrarouge se distingue. Cette nouvelle approche vise à ralentir la progression de la maladie tout en améliorant la qualité de vie des patients.
Avez-vous des résultats encourageants ?
Le Professeur Chabardes partage des résultats prometteurs issus de recherches et de traitements expérimentaux menés au cours des quatre dernières années dans le cadre du projet NIR. Il souligne que l’implantation de la sonde est très bien tolérée par les patients et ne présente pas d’effets secondaires. En ce qui concerne l’évolution de la maladie, il est encore trop tôt pour se prononcer de manière définitive. Cependant, il semble que cette approche ait un impact positif sur la maladie.
À quel horizon peut-on espérer une mise à disposition des patients ?
Le Professeur Chabardes souligne que l’étude en cours vise à élargir son échantillon de patients au cours des quatre prochaines années. On espère pouvoir délivrer cette nouvelle technologie aux patients d’ici 2028 à 2030. Cette perspective représente un espoir concret pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, offrant la possibilité d’une meilleure qualité de vie et d’un espoir renouvelé pour l’avenir.
« Nous devons maintenir notre effort et poursuivre notre mobilisation pour améliorer la qualité de vie des patients, leur autonomie et leur place dans la société. Je compte sur vous ! ». – Mme Sophie Cluzel