Marion Papin a intégré les équipes du Fonds Clinatec le 10 novembre dernier en tant que post-dotorante. Elle étudie les mécanismes d’action de la lumière dans le proche infrarouge au niveau cellulaire et moléculaire, dans le cadre du projet Photobiomodulation de Précision / LightOmics.
Après un parcours d’ingénieure chimiste, elle s’est orientée vers la recherche en biologie et santé, en réalisant une thèse puis un post-doctorat au sein du laboratoire Niche, Nutrition, Cancer et Métabolisme Oxydatif, à Tours. Aujourd’hui installée à Tours, elle intègre le projet Photobiomodulation / LightOmics, mené en collaboration avec le CHRU de Tours.
Marion Papin a répondu à quelques questions pour éclairer son parcours et donner des précisions sur ses objectifs.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre le Fonds Clinatec ?
J’ai découvert les travaux de Clinatec il y a près d’un an. Le côté innovant et interdisciplinaire de ces projets de recherche, tout en ayant une application thérapeutique directe pour les patients est ce qui m’a particulièrement plu et motivé à rejoindre le Fonds Clinatec.
Je pense que le Fonds Clinatec peut m’apporter un environnement stimulant et propice pour continuer à m’épanouir dans la recherche. J’ai l’opportunité de travailler sur un projet de recherche dans un contexte qui est nouveau pour moi, ce qui va me permettre de continuer à développer mes compétences et stimuler ma réflexion scientifique. En plus de ça, j’ai la chance de pouvoir travailler au sein d’une équipe pluridisciplinaire, chacun ayant leurs domaines d’expertises, apportant des échanges enrichissants et ouvrant de nouvelles perspectives pour moi.
Qu’attendez-vous de cette mission ?
Le projet Photobiomodulation de Précision / LightOmics a pour but de déterminer les conditions optimales d’exposition à la lumière proche de l’infrarouge. À terme, cela pourra permettre de mieux comprendre et ainsi optimiser, pour le patient, les paramètres de la photobiomodulation, une stratégie thérapeutique prometteuse notamment pour le traitement des maladies neurodégénératives.
Quels sont les principaux défis techniques de votre mission ?
Le principal challenge est lié à la multiplicité des conditions d’exposition possibles. En effet, il va falloir être en capacité de tester et comprendre l’influence de plusieurs paramètres, de manière individuelle et combinée, sur les différents processus cellulaires. Cela nécessite d’avoir les bons éléments de lecture, qui soient suffisamment précis et lus aux bons moments pour ne pas passer à côté des conditions optimales.