Après une thèse en physique quantique expérimentale sur les atomes froids à l’Ecole Normale Supérieure et un post-doc à l’EPFL en Suisse, Tigrane a orienté sa carrière vers la recherche appliquée, rejoignant le CEA-Leti pour développer des techniques d’imagerie et de traitement d’images pour des applications en biologie et santé.
Attiré par nos thématiques de recherche, il a intégré l’équipe du Fonds Clinatec pour mettre à profit son expertise en optique et dans les interactions lumière-matière pour des projets innovants, comme Tiroc , BioPhotons et PatchLight, axés sur l’usage thérapeutique et diagnostique de la lumière dans le traitement des maladies neurodégénératives.
Bonjour Tigrane,
Quel est ton parcours académique et professionnel ?
« J’ai commencé mon parcours académique dans le domaine des atomes froids, en physique quantique expérimentale, par une thèse à l’ENS Paris puis un post-doc à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Par la suite j’ai orienté ma carrière vers la recherche plus appliquée en rejoignant le CEA de Grenoble, au sein d’un laboratoire dédié au développement de techniques d’imagerie in vitro et de traitement des images pour des applications en biologie et santé.
Comment es-tu arrivé à Clinatec ? qu’est ce qui t’a stimulé pour rejoindre notre équipe ?
Au cours de mon expérience au CEA j’ai confirmé mon intérêt pour les thématiques biologie/santé et découvert les thématiques de recherche de Clinatec. J’ai donc rejoint le Fonds Clinatec à la fin de mes missions au CEA, pour apporter mon expertise en optique et dans les interactions entre la lumière et la matière aux divers projets qui mettent en jeu la détection de lumière émise par les cellules ou l’illumination de cellules à des fins thérapeutiques.
Sur quel projet de recherche travailles-tu ?
Je vais travailler de manière transverse au sein du Fonds, principalement sur les projets BioPhotons, PatchLight, et Covéa NeuroTec, qui utilisent tous la lumière comme un outil diagnostic et/ou thérapeutique, dans le contexte des maladies neurodégénératives.
Selon toi, quel est le principal challenge lié à ce projet de recherche ?
De mon point de vue de physicien, les challenges techniques sont centrés sur la détection de lumière : les biophotons, émis spontanément par les cellules, sont très peu nombreux ! Ils sont donc en « compétition » avec la lumière émise soit par d’autres sources parasites, soit par les cellules elles-mêmes mais dans des processus différents. La difficulté sera donc de bien les isoler, les identifier et les caractériser afin de relier leurs propriétés (intensité, répartition spectrale) aux états des cellules observées.
Comment penses-tu que le Fonds Clinatec peut t’aider dans l’avancement de ta carrière ?
J’espère approfondir mon expertise de l’interface entre cellules vivantes et photons, ce qui est au cœur des thématiques du Fonds Clinatec, ainsi que de contribuer à des recherches dans ces domaines de pointe que sont les biophotons et la photobiomodulation.
Merci, nous te souhaitons la bienvenue parmi nous !