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Ce mois de mars 2023, nous vous présentons Marjorie Dole

Marjorie est chercheure en neurosciences et sciences cognitives. Elle travaille sur l’évaluation de l’efficacité d’une nouvelle thérapie, la photobiomodulation, pour moduler l’activité cérébrale au cours du vieillissement.

MARJORIE QUEL EST VOTRE PARCOURS ? COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉE À CLINATEC ?

J’ai suivi une formation de Biologie et Physiologie, avec une spécialisation en neurosciences et en sciences cognitives. J’ai poursuivi mes études par une thèse en sciences cognitives à Lyon, puis par deux post-doctorats à Grenoble. Par la suite, j’ai décidé de donner une orientation légèrement différente à ma carrière, en réalisant une formation d’Attachée de Recherche Clinique (ARC), à la suite de quoi j’ai travaillé pendant 5 ans au CHU Grenoble Alpes, principalement sur la thématique du sommeil.

Mais le métier de chercheur me manquait, c’est pourquoi j’ai postulé à Clinatec sur mon emploi actuel de chercheur post-doctorant sur des projets de recherche clinique, ce qui me permet de combiner harmonieusement mes précédentes expériences et donne finalement une suite logique à mon parcours.

QUELLE EST LA THÉMATIQUE DE VOTRE PROJET ?

Mes travaux entrent dans le cadre du projet Covéa Neurotec, il s’agit de tester l’impact de la photobiomodulation sur le fonctionnement cérébral chez l’humain, en utilisant des outils de neuro-imagerie telles que l’IRM fonctionnelle ou la MEG. Pour ceci nous nous focalisons pour l’instant sur le vieillissement cognitif sain, en comparant une population d’adultes âgés vs un groupe de volontaires sains jeunes. Le but est de mieux comprendre l’impact que peut avoir la photobiomodulation sur un cerveau sain, avant d’aller explorer plus avant le vieillissement pathologique, comme la maladie d’Alzheimer.

POUVEZ-VOUS DÉFINIR LES CHALLENGES LIÉS À VOTRE PROJET ?

La photobiomodulation représente un espoir dans la lutte contre les pathologies neurodégénératives, les troubles cognitifs, et le vieillissement pathologique en général. Mais avant de pouvoir développer cette méthode en tant qu’éventuelle stratégie thérapeutique et/ou préventive, encore faut-il prouver son efficacité, et préciser ses indications et ses mécanismes d’action. Mon travail permettra, je l’espère, d’apporter une pierre à cet édifice et de contribuer à l’élaboration de nouvelles stratégies thérapeutiques et préventives.

Merci Marjorie, nous l’espérons également !

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